vendredi 20 novembre 2009

Grammaire affective, pratique, ludique et fictive

Comment se fait-il que mes phrases soient aussi alambiquées ? J’ai une idée, peut-être totalement dépourvue de pertinence, mais tout de même. Je n’ai jamais réussi à comprendre un traitre mot aux règles de grammaire, ni même aux termes employés. Et je suppose que cette lacune héritée de ma scolarité perdure dans ma façon de penser. Alors je cherche ailleurs des moyens pour que notre lutin aborde (et maitrise) de manière différente.

Je commencerais par me procurer les formes des mots de la grammaire, variables et invariables, façon Montessori avec ces codes et ces couleurs. Bien-sûr luxueusement je rêverais des volumes pleins suivants. Mais je me contenterais des images découpées et plastifiées que nous pouvons trouver là. Ainsi le verbe deviendrait un cercle rouge, le nom un triangle noir, la préposition un sourcil vert…
Mais pour encore aller plus loin, j’achèterais peut-être une petite bébête, mi-pieuvre, mi-tortue, ou . Une mascotte ACLIE ou comment aider l’apprentissage de la grammaire et aider dans la compréhension de la relation entre nature et fonction. Avec son corps/verbe, sa tête/sujet et ses multiples pattes/complément et toutes ses astuces, je serais persuadée d’une « digestion » plus pratique de cette autre bébête qu’est la grammaire. En effet, l’abstraction des fonctions grammaticales devient repères concrets (visuel, de touché et de parole), support ludique. N’hésitez pas à lire sur ce lien, ACLIE, toutes les notions que cette mascotte met en avant et promulgue même jeu. Ici vous pourrez suivre la vidéo nous la présentant, brièvement. D'ailleurs, la mascotte est multiple: une pour la phrase nominale, une autre pour la phrase passive ou avec attribut du sujet.

Et puis bien sûr, je relirais « La grammaire est une chanson douce » d’Eric ORSENNA: dans la jungle des règles et des exceptionset je prendrais aussi la suite « Les chevaliers du subjonctif »: "Le subjonctif, c'est le mode des fous de liberté, de rêves et de désirs, dont je suis." (source)


et encore « La révolte des accents »: "Qu’est-ce qui fait qu’une langue chante, qu’un mot se transforme, qu’une lettre se module ?
Ce sont les accents.
Papillons graciles, ils se posent au gré des phrases pour en modifier le sens. Mais les accents différencient aussi les mots des manières de parler : l’accent circonflexe n’a rien à voir avec l’accent breton !
Les accents sont les défenseurs de la diversité. S’il n’y a plus d’accents, la fadeur gagne.
Naturellement, ils s’entendent à merveille avec les épices : sans elles, plus de goût ; mais si leur dosage n’est pas précis, alors tout devient semblable, uniforme.
Les épices et les accents sont de même nature : ils fabriquent du sel de la vie." (source)

pour mêler le réel rébarbatif au fictif et aux multiples solutions de représentation.

lundi 26 octobre 2009

Les petits poissons dans l'eau japonaise... et dans l'assiette

"Les petits poissons dans l'eau

Les petits poissons dans l'eau, nagent, nagent, nagent, nagent ,
Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les grands.

les grands, les petits nagent comme il faut
les petits, les grands nagent bien aussi.

Les petits poissons dans l'eau, nagent, nagent, nagent, nagent , nagent.
Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les grands."

*source portrait d'un marchand de poisson à Tsukiji, Andrew TIFT


... et puis après, ils sont pêchés et découpés et peuvent arrivés dans mon assiette.
J'aimerais énormément suivre les anecdotes de ce marché de poissons, le plus grand, Tsukiji. Et par l'entremise de Philippe DELACOURCELLE, grand chef français, y prendre quelques idées et des recettes. "Tsukiji, le plus grand marché de poissons au monde" de Franck LANDRON et Philippe DELACOURCELLE


"Parce qu'en effet, cette évasion culinaire où se mêlent reportage et descriptions des espèces se finit dans les cuisines du chef : cinquante recettes où le poisson se prépare de toutes les manières : tempura de crevettes, sardines roulées et grillées, brandade de bar demi-sel patate douce et orange, sauté d encornet au sésame, confit de thon au soja, saumon teriyaki... Des recettes originales et inspirées des habitudes japonaises et revisitées pour les fourneaux français. Des recettes faciles et pleines de saveurs et des conseils pratiques qui nous donnent à goûter un peu du Japon."

samedi 3 octobre 2009

Je veux un homme, un vrai

Euh, bon, je me reprends... j'en ai un à la maison et un petit d'homme.

Mon cri concerne plus des hommes de chiffons, de tissus, de mousses... Un homme de paille à serrer dans mes bras quand bon me semble, à mettre à mes pieds quand j’en ai envie… un homme pour me comporter en femme volage et futile.

Un viking, jeune ou vieux, avec ce nez un peu rouge, cette allure barbare

*source Sandra MONAT

Un tatoué… avec ou sans barbe… musclé pour une bonne raison… pirate, acrobate, saltimbanque de mon coeur


*source Mimi KIRCHNER

Moustachu ou encore mieux barbe rousse ou bleue





Bon d’accord, je serais aussi prête à choisir un couple dans le plus simple appareil mais avec quel style…
un gardien de rêves pour éloigner mes cauchemars

et une mana, symbole de ma féminité.

*sources Sandra MONAT encore elle ;)

Ah j'oubliais, même un "homme" sans coeur, de métal, ne me ferait pas peur... un robot de Mimi KIRCHNER...

dimanche 20 septembre 2009

Nihon ryori ou envie de cuisine japonaise

Les saveurs japonaises n’en finissent pas de me faire tourner la tête. Poisson cru, anguille, gingembre, azukis sucrés ou non, natto, tofu, shoyu, graine de sésame, mochi, umebosis, algues, miso etc… Pour certaines, je me limite au restaurant japonais, sashimi, chirachi, unagidon. Pour d’autres, elles sont depuis longtemps dans mes placards avec une utilisation assez macrobiotique.


*source Ryori, Authentic Japan

L’envie est de leurs redonner leur lettre de noblesse dans une cuisine japonaise traditionnelle ou familiale. Là encore le Japon offre une multitude de finesse dans sa gastronomie et appelle différemment ses types de cuisines :
Quatre semblent excellentes mais restent des saveurs que j’aimerais découvrir chez les restaurateurs ici ou : Le Honzen ryori (ensemble de plats servis sur plateaux à pieds lors des banquets officiels), le Osechi ryori (cuisine rituelle des fêtes importantes telles que le nouvel an) et le Kaiseki ryori (suite de plats légers pour une réception). Ce sont des cuisines très codifiées et même si cette dernière me tente par son raffinement, n’hésitez pas à lire le billet de Trek au Japon là. Le Chakaiseki ryori ou Kaiseki de début de cérémonie du thé (Chanoyu), lui, me plairait énormément avec la cérémonie. Sur mon chemin de thé, cela viendra sûrement. « Le chakaiseki inclut habituellement une ou deux soupes et trois plats de végétaux différents accompagnés de riz bouilli et de riz mariné » (source de l’extrait)

J’irais plus me fourvoyer pour ces trois-là :Le Shojin ryori : la cuisine végétarienne des temples bouddhistes allie simplicité, subtilité et saisonnalité. Je ne peux qu’être conquise par l’utilisation des ingrédients naturels bons pour le corps et le cœur même si les moines ne mangeaient que pour survivre.
J’aurais aimé ces livres-là, traduits en français car malheureusement sinon ils resteront clos : « Heart of Zen Cuisine: A 600 Year Tradition of Vegetarian Cookery » de Soei YONEDA et « The Enlightened Kitchen: Fresh Vegetable Dishes from the Temples of Japan » de Mari FUJII.


En attendant, je lis certains articles ou encore là, pour me donner envie.

Le Katei ryori, cuisine familiale, quotidienne. Le livre dont parle Yumijérome me tente, bien entendu pas traduit en français :
« Titre : Kateimuki no Chûka Ryôri 250 shû (25O recettes de cuisine japonaise pour la famille ordinaire), Editeur : Shûfu no tomo sha (l'ami des ménagères), Année: 1957 (époque goût du Saké de Ozu;)
Tout d'abord quelques remarques "économiques" (dixit) qui ont retenu mon attention:
- En cuisine japonaise si 3 personnes sont invitées il faut 3 poissons. En cuisine chinoise 2 poissons suffisent pour 3 personnes (plat commun)- Les plats sautés consomme moins de char
bon à la cuisson- En ajoutant de la fécule de pomme de terre le plat devient plus volumineux et parrait plus luxueux
- le Gengis Khan Nabé (je ne connaissais pas)
- si des personnes arrivent à l'improviste, elles peuvent rejoindre la table pour le repas sans que la ménagère soit embarrassée (plat commun
). (la fameuse convivialité perdue que l'on retrouve dans les films d'Ozu)
- les brocolis sont un légumes nouveau (luxe)- co
mment éviscérer un poulet (on fait tout soit même. Même le lard)
Maintenant une recette a retenu mon attention : WAKADORI no Sûpu : la soupe de poulet (plat mijoté). Plus que la recette elle même, ce sont les bienfaits du plat que j'ai apprécié:" Le bonheur et la douceur d'un repas partagé en famil
le. Quoi de plus merveilleux que de converser à travers la vapeur dégagée par le Nabé"".
"Jinsei no Kewashisa mo Hôshanô mo shibashi ha kanata ni oshiyate hitotsu yanenoshita no sasayakana shiawase ni manzokusuru" soit en français (excusez ma piètre traduction) : "En oubliant la dureté de la vie et la Radiation, on se contente d'être ensemble sous le même toit pour (partager) un petit bonheur en famille (le nabé, le Wakadori no sûpu)
"Nabe mono ha katei no aji" : "le plat mijoté c'est le goût familial"(source dans les commentaires)

-Et puis il y a le Washoku, cuisine « philosophique ». « En Japonais, « washoku » désigne la cuisine purement traditionnelle du Japon; cela signifie littéralement « l’harmonie de la nourriture », mais c’est tout une philosophie. Elizabeth Andoh en dit « [washoku] est une façon de penser à propos de ce que l’on mange et comment cela nous nourrit. Le terme décrit aussi bien une philosophie culinaire que la façon simple et nutritionnellement équilibrée de la préparer dans cet esprit. »
On oppose le terme « washoku » au terme «
yoshoku » qui, lui, désigne les plats inspirés de la cuisine occidentale. Les principes du washoku décrivent « comment réussir à cuisiner des plats avec un équilibre nutritionnel et une harmonie esthétique pour les repas ».
Les cinq principes sont les suivants: cinq couleurs (go shiki), cinq goûts (go mi), cinq préparations (go hō), cinq sens (go kan) et cinq perspectives (go kan mon) »
(extrait de ABC Cooking que je vous invite à lire en entier)

Je prendrais donc bien « Washoku: Recipes From The Japanese Home Kitchen » de Elizabeth ANDOH, traduit…Et son pendant le Yoshoku, recettes occidentales japonisées, avec ce livre-là traduit « Yoshoku » de Jane LAWSON.



Alors pour me soutenir dans cette attente de traduction, je dévorerais bien :
« Le vrai goût du Japon : Une traversée du pays en 50 recettes » de Emmanuelle JARY et Jean-François MALLET
« Le vrai goût du Japon ne se réduit pas aux sushi aux yakitori. Pour le découvrir, il faut s'initier à l'umami, cette cinquième saveur japonaise que nous ne savons pas identifier ; il faut aussi prêter attention à la diversité et l'étrangeté des textures, aux gestes qui composent le rituel de la table, à la symbolique des lieux et des objets. A la fois déroutant et fascinant, le Japon ne se laisse pas appréhender facilement. De Kanazawa dans les Alpes japonaises, à Kobe, de Tokyo à Kyoto, il faut prendre le temps de visiter ce pays. Car c'est dans ses angles morts, dans ce qui se devine, se ressent mais ne s'énonce pas toujours, qu'il faut aller chercher l'incarnation d'une des cultures les plus raffinées au monde. Pour cela, il faut visiter les plantations de thé vert à Uji, partir à la découverte des grands restaurants étoilés et de l'invraisemblable marché aux poissons de Tokyo, partager une soirée dans une izakaya avec des Japonais, assister à un combat de sumotori, s'éblouir du raffinement inouï des ryokans... et oser tout goûter. »

Et « Ma petite cuisine japonaise » de Laure KIE pour cette cuisine familiale (j'ai "Mes petits bento" qui laisse présager un livre de recettes authentiques!)
« Née à Tokyo, de mère japonaise et de père français, Laure Kié a baignée toute son enfance dans la cuisine traditionnelle japonaise et dans la cuisine familiale française. C'est bien plus tard, avec son mari d'origine provençale, qu'elle a découvert les goûts et les couleurs de la méditerranée. Depuis, passionnée de cuisine, elle a sillonnée l'Asie à la recherche de nouvelles saveurs et elle expérimente au quotidien l'association culinaire de ces deux régions aux profondes traditions. Vivant aujourd'hui en France, elle a su trouver l'harmonie et l'équilibre de ces différentes influences par un mélange subtil et intelligent. Ses expériences de vie au Japon, notamment dans des fermes traditionnelles de l'archipel ainsi que sur les bords de la Méditerranée, continuent de l'inspirer et de lui donner le goût d'une cuisine naturelle et inventive. Ce livre permet de partager ses savoirs et de mettre à la portée de tous, des recettes simples, saines et savoureuses. »


"Ma petite cuisine japonaise" est arrivé chez nous le 20/09/2011

mardi 15 septembre 2009

De la myciculture dans la cuisine

Serait-ce un soupçon de mes racines néerlandaises qui me parlent ainsi ? Me voilà interpellée et séduite par les inventions d’un touche à tout, Ton Matton. Retour à une certaine forme de simplicité, design et autarcie. Je suis très impatiente à l’idée de meubler notre prochain chez-nous (sur des mètres carrés plus importants et un balcon, au moins)…

Une cafetière avec compost intégré au vers du Kentucky. Non pas vraiment, mais un espace compost c’est sûr, pour mon thé et le reste… un lombricomposteur plus imposant comme je vous en parlais là.

Un plan de travail dans la cuisine avec une « cave » à shiitake ? Oh oui.




Cet acteur du développement durable est à suivre, assurément: poulailler, nids pour les oiseaux, toilettes sèches, bus végétal... Pour en savoir plus sur cet homme, n’hésitez pas à lire ici et à le suivre sur son site là.

vendredi 11 septembre 2009

Cuisine des 7 familles

Pour accommoder différemment mes légumes de terre ou de mer, mes fruits en l’air, sur terre ou de mer, mes protéines à écailles ou aux céréales, je cherche encore des livres de cuisine.
Des livres héritages, transmission plus que fun attitude, et pour l’exotisme, la découverte et le ludique (pour les yeux émerveillés du petit loup et de ses parents), je serais partante…

Dans la « cuisine des 7 familles », je voudrais :

« La cuisine chinoise » de Gabrielle KENG
"Ce livre constitue un recueil de 62 recettes, qui selon le membre de la famille, peuvent être traditionnelles, régionales ou festives, quotidiennes ou destinées aux enfants. De plus, elles sont toutes enrichies de détails sur leur origine, d'anecdotes, de conseils d'accompagnement ou encore de commentaires personnels.Toutes les recettes traditionnelles et incontournables de la cuisine chinoises sont réunis dans cet ouvrage pour votre plus grand plaisir, avec des touches originales ou des variantes issues de la tradition familiale et des goûts de chacun, que l'auteur a su parfaitement recueillir et adapter. La mère propose des rouleaux de printemps, le père des beignets de crevettes, la fille nous présente le porc sauté aux pousses de bambou, le fils un poulet braisé aux champignons parfumés, la grand-mère nous invite à goûter du porc laqué, et le grand-père, du tofu frit.Vous découvrirez toutes ces saveurs venues d'ailleurs et bien d'autres encore, page après page, recette après recette. Pour bien connaître l'ambiance, les couleurs et l'authenticité de la cuisine chinoise, il suffit de répondre à l'invitation faite par cette famille asiatique. Et comme dans le jeu des 7 familles, vous serez alors assuré de faire bonne pioche ! En fin d'ouvrage, vous trouverez un carnet d'adresses pour vous procurer les meilleurs produits chinois en France, ainsi que 6 fiches de cuisine sous forme de cartes de jeu à découper afin de faire d'heureux échanges." (source de l'extrait et de la photo)



« La cuisine indienne » de Vijay ACHARYA
« La cuisine antillaise » de Martine LIZAMBARD
« La cuisine thaïlandaise » de Sirikit THAI
… en priorité

Soit une entrée dans un patrimoine familial, une ouverture des portes et de la cuisine mais aussi une présentation des convives.

dimanche 6 septembre 2009

De l'herbe dans l'assiette

Parce que j’ai ses livres « Mangez vos soucis, guide des plantes ornementales comestibles » et « L’herbier à croquer » et que pour l’instant je ne peux pas le rejoindre pour un stage d’un week-end ou d’une semaine. Je serais intéressée de continuer à compléter mes ressources informatives avec son dernier livre « Régal végétal ».
François COUPLAN, parce que c’est bien de lui qu’il s’agit, me donnerait alors quelques bases supplémentaires pour les balades gourmandes. De quoi reconnaitre les plantes comestibles de tout espace de verdure et les incorporer encore et de manière moins anecdotique à notre alimentation.
J’aime de plus en plus cet esprit de cueillette et de glane, de quoi m’approcher à pas de mouches d’une potentielle autarcie en fin de vie.



*herbier du Roy



« Ces plantes s’offrent à nous de la mer à la montagne, parmi les champs, les prés et les bois ou, dans nos jardins, comme « mauvaises herbes » qu’il vaudrait mieux déguster plutôt que d’arroser d’herbicides… Mais encore faut-il savoir les identifier et connaître aussi toutes celles qu’il importe de ne pas cueillir pour éviter de s’empoisonner ou de détruire la nature.Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes vasculaires sauvages. » (extrait du site de François COUPLAN )

Je ne désespère pas d’ailleurs d’aller près de chez moi avec ce botaniste pour une balade botanique au bois de Boulogne, pour reconnaitre près de 50 plantes comestibles que je n’arrive pas à y trouver… une autre fois mais bientôt.

Je rajouterais à ce livre quelques autres de l’auteur mais aussi quelques autres de la série « Glaner ». Une approche des merveilles de nos différents paysages : à manger, à découvrir, à incorporer à une autre façon de vivre au plus près de la nature. Mais pas le glanage des épis de maïs échappés à la vigilance des moissonneurs mais ce glanage des lieux publics, encore sauvages.

J’ai « Glaner sur les côtes de Bretagne, Vendée, Charentes, Gironde » de Bernard BERTRAND, illustré par Pascal LE ROC’H dont je parlais là, j’aimerais bien, en fonction de mes lieux de vie et de vacances :
« Glaner dans les Alpes » de Yves THONNÉRIEUX,
« Glaner dans l'Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté » de François VERNIER (Auteur), Philippe DEGRAVE (Illustrations) et Henri MATHE (Photographies),
« Glaner dans les Pyrénées » de Bernard BERTRAND (Auteur) et Philippe DEGRAVE (Illustrations),
« Glaner dans le Midi : Provence, Côte d'Azur, Langu
edoc, Roussillon » de Marilyne MAZZOCCHI (Auteur), Cyril GIRARD (Illustrations) et Pierre TALVARD (Photographies),

« Glaner en Auvergne » d’Alain et Cécile SOUBRE
« Glaner dans la région Centre et sur les bords de Loire : Touraine, Berry, Sologne » de Marie DUCHENE (Auteur) et Denis CHAVIGNY (Auteur)
et "Glaner en Normandie" de Bernard BOULLARD

Rajout de mars 2011: glaner dans les alpes est chez nous!

lundi 31 août 2009

Et si les cours de biologie étaient faits de tricot

J'ai en mémoire des souvenirs peu glorieux de mes cours pratiques de dissections. J'aurais préféré, comme l'a fait mon père vers ses 10 ans, manger un lapin et faire bouillir tous les os et les blanchir avec un peu d'eau de javel, avant de reconstruire le squelette en entier.
Maintenant, j'aime aussi cette version, dissection d'animaux en tricot, qui rappelle beaucoup l'impalpable corps humain, organes ou système digestif. De quoi ne plus avoir peur de faire du mal à une souris, une grenouille, un cochon ou même au lapin.


*source dissection animale Emily Stoneking via La Victorienne (blog à suivre)

Mais juste pour le souvenir de cet enfant curieux et déterminé qu'était mon père avant ses études de médecine, le squelette du lapin. Je l'imagine essuyant un à un les os, les réassociant avec son livre de biologie sous la main, un tube de colle pas loin... une 20aines d'os dénommés pour combien de petits morceaux. *source squelette du lapin

jeudi 23 juillet 2009

Une céréale à mettre dans un beau bol

J’ai un amoureux du riz à la maison. Et c’est vrai qu’avec les différents riz, sauvages, blancs, complets, koji, glutineux, lond, rong etc… plus les différentes manières de le cuire lui permet une place importante et de choix.

« Un bol de riz avec de l’eau et le coude pour oreiller, voilà un état qui a sa satisfaction. » Confucius

Mais honnêtement ce riz de la satisfaction, je l’image plus dans un bol que dans une assiette, je rêve de bols à riz… de ce simple modèle design Pylones où le trou des baguettes me manque (et dire qu’il y a quelques années il était présent) avec ses baguettes associées… en passant par des contenants beaucoup plus prestigieux :

… un bol à riz vietnamien de Bat trang (village de potiers du Vietnam qui "transforment la terre et le feu en émail").

*source bol Bat Trang

… un bol à riz japonais Ochawan avec quelle envie j’irais à cette galerie SFT. GALLERY pour regarder le travail de ces maitres potiers : Yumiko Iihoshi, Kyoko Hitotsuyanagi et une préférence pour YENWARE, Yaku Murakami, Ema Hirokawa et Takuya Yokoyama.



*source ochawan YENWARE de SFT GALLERY

… je rajouterais alors à mes envies un Hangiri (grand plat en bois) pour reposer le riz, le vinaigrer et le faire voler avant de préparer les sushis.

*source hangiri

Ou un donburi avec couvercle que je trouverais peut-être ou . Je n’oublierais sûrement pas notre loupiot avec ce donburi entre bol à riz et boite à bento

*source

Et puis après j’irais peut-être le chercher en Corée avec ce Bibimba, bol épais en granit, que nous avions pu toucher et essayer dans ce restaurant là en allant plus loin et en cuisant directement le riz dedans.

*source bol bibimba du site d’Alexandre BOURDAS

vendredi 12 juin 2009

Peluches de l'impalpable vivant

Pour certains ces peluches sont de mauvais goût, glauques ou ridicules. Et bien au contraire, je suis plutôt favorable. J’ai dans l’idée que trouver une manière tactile d’appréhender le monde permet aux enfants de se faire leur propre connaissance de ce que nous ne touchons pas : les organes et les maladies.
*source peluche organes de I love guts

Alors oui, j’aurais été partante pour adopter un cœur, un poumon (voir tous) pour plusieurs raisons : trouver encore un moyen de prendre conscience des organes internes que nous ne pouvons pas toucher, de, pourquoi pas, redétailler avec mon fils quel est le rôle de cet organe (devenu visuel, tactile, volumineux à part entière), comprendre son importance dans le fonctionnement du corps et la vie. Ce serait une manière de poursuivre la visite du corps humain que j’aimerais faire avec d’autres supports comme je vous le disais . Et puis pourquoi ne pas envisager permettre à un enfant de visualiser son mal, les palpitations, les poumons faibles (sans parler des maladies chroniques ou les attentes de dons d’organes).
*source peluche santé de Giant microbes

Les peluches maladies sont alors aussi les bienvenues. Moins passionnantes à mon goût que ces Moyashimon (bactéries et ferments), elles apporteraient tout de même leur lot de repère pour aller encore plus avant : la grippe, le mal d’oreilles etc… Il parait que, même si elles ne ressemblent pas toutes à grand-chose, elles sont accompagnées d’un explicatif. J’imagine assez mon enfant au lit, cloué par un mal de ventre, avec dans les bras la cause de son mal. C’est vrai que si la maladie est plus importante, le côté didactique est peut-être lissé par une sorte de mauvais goût.

mardi 9 juin 2009

Gîte pour les 6 pattes (et plus) et baves...

Quand je ne serais plus en appartement mais bien dans un chez nous avec au moins une terrasse, je me lancerais dans l’hôtellerie de luxe. Après mes envies en immobilier de lombrics, c’est un hôtel à étages et multiethnique (euh bon multi-entomologique) que j’aimerais construire.
Quelques uns sont arrivés chez nous, en vrai ou en plastique. C’est vrai que mon arachnophobie s’est arrêtée avec les manières délicates de ma maman pour les belles à huit pattes et au diamètre de plus de 3 cm. Ma peur des perce-oreilles n’a d’égale que ma haine des dermestidés et des pyrales (mythe alimentaires) qui osent élire domicile chez nous par moments. Mais à force de m’arrêter, de les regarder, de vouloir découvrir le cycle de vie, de lire certains documentaires à la demande du loupiot, je… bon j’ai finis par en comprendre l’utilité. Enfin pour certains.
Alors justement, en accompagnement d’un jardin ou d’une terrasse, proportionnellement à ma surface de verdure, je fabriquerais un hôtel vrombissant, rampant, au Sud, Sud/Est, face au soleil, le dos aux vents dominants, non loin d’un parterre et fleurs.


*source insectes auxiliaires

J’aurais lu sûrement ce livre avant, qu’il me faudra acquérir : « Le jardin des insectes, les connaitre, favoriser leur présence » de Vincent ALBOUY pour connaître par milieu les insectes bénéfiques au jardin. Je continuerais par la lecture de "Les insectes au jardin: en quête d'un jardin écologique" de Eric GRISSEL pour une vraie écologie du jardin.


J'entamerais dès le début du jardin une lutte biologique contre les dégâts causés par les ravageurs. J’attirerais une partie des insectes bénéfiques , insectes auxiliaires des jardiniers: soit les insectes polinisateurs, les entomophages parasites (qui pondent sur l’insecte ou sa larve et s’en sert de repas) et les entomophages prédateurs (qui mangent l’insecte).

*source de l’hôtel à insectes du salon de l’horticulture de Niort mars 2008, photo prise par Agnleg

Alors je serais intéressée par la procédure de fabrication de cet hôtel aux insectes et une idée des locataires attendus ici et là je prendrais les plans. Et puis après, comme une bonne hôtesse, je répartirais les nichoirs à insectes auxiliaires, préparerais les logis et les repas et témoignerais des endroits les plus propices, des avis sur le livre d’or de l’hôtel et des résidences et augmenterais peut-être le volume avec des bungalows (refuges).

*source hôtel à insectes de Natou
Il me faudra des mains travailleuses et de l’aide, et puis quelques matériaux naturels, les tiges à moelle, des pommes de pins, des branches, de la paille ou des briques … sans oublier de construire des accueils pour les auxiliaires à ailes.

*source abris spécifiques en fonctions des auxiliaires (cliquer sur le lien pour voir en gros)

jeudi 14 mai 2009

Atlas de sciences naturelles

Ailleurs je vous dévoilais la découverte des sciences naturelles de Tatsu NAGATA. Je confirme que ces livres, albums courts pour enfants, se doivent d’être pris au sérieux. Ils sont écrits par un savant, sérieux qui ne se prend pas au sérieux, et offre là de vrais bijoux de vraie science naturelle.

*source Tatsu NAGATA

« Je suis né le 10/07/1955 au Japon sur l'île de Yaku. Observateur de la nature depuis mon plus jeune âge, je suis devenu au cours des ans ce scientifique reconnu comme un expert mondial des mutations du métabolisme chez les batraciens. J'ai publié de nombreux ouvrages scientifiques. Je suis membre du Tokyo, Scientific Institute. Mon travail m'emmène à voyager partout à travers le monde pour des congrès, conférences et autres réunions de savants barbichus dont je fais partie. Je suis célibataire. »
Petite mystification puisqu'il s'agit en fait de Thierry DEDIEU voir ici, merci aLaLueurd1photophore.

Nous avons la baleine, il nous manque tous ceux-là: phasme, rat, cochon, crocodille, taupe, escargot, tortue, grenouille, vache, castor, araignée, chouette, renard, manchot, bêtes qui partagent la forêt avec le loup, bêtes avec du sable dans les orteils, bêts qui se reflètent dans la mare... etc... bien sûr!




finesse d’esprit, sérieux et beaux livres, que demandez de plus.

lundi 11 mai 2009

1. 2. 3. Touché!

Je suis de celle qui a eu un boulier chinois toute gamine pour me familiariser aux calculs avec le livret d’explication… mais sans pratique ni accompagnement.

*source

Alors la fibre des mathématiques ne m’a pas atteinte, j’aime les exercices de logique, l’histoire des chiffres mais pas moyen d’être bonne en math… quoique la fainéantise m’a peut-être perdue ou cette lenteur du cerveau (ou autre fonctionnement dudit cerveau).

En l’occurrence, pour que les mathématiques ne soient pas une corvée, je souhaite les rendre tactiles, préhensibles… avant même tous exercices dits réellement mathématiques : de la logique avant tout (mais pour qui : pour le loupiot de près de 3 ans… et sa maman qui va désapprendre et réappréhender les chiffres).

J’achèterais volontiers des attrimaths pour concrétiser les relations des formes l’une à l’autre, développer le sens esthétique et logique, de taille, de forme, de position et de symétrie, de géométrie en fait, avant de vraiment faire des exercices de maths version CE1 ou CE2 par exemple. Donc des mosaïques et des fichiers. Voilà ils sont maintenant utilisés couramment, voir en fin de billet : une merveille!

*source et boutique possible

J’y associerais volontiers des règles cuisenaires pour les débuts en arithmétiques. Donc des réglettes et des exercices passer de la découverte d’un chiffre et de toutes les manières d’y arriver avant tout.


*source

Des réglettes de perles à la Montessori pour comprendre le chiffre et son unité et des camemberts de fractions pour comprendre l’unité et toutes ses parties, des formes géométriques de fraction...


*source perles

Et aussi le matériel Montessori complet pour arriver aux vrais calculs et exercices et proposer des alternatives concrètes à chaque fois, de plus en plus d’exercices


*source

Rajout du 03/06/09: une boite d'attrimaths est arrivée par chez nous et les encastrements... cela donne ça.

Rajout du 14/06/09: il ne manque même plus les empreintes pour le premier niveau: encastrer. Les règles cuisenaires sont aussi arrivées chez nous.