vendredi 12 juin 2009

Peluches de l'impalpable vivant

Pour certains ces peluches sont de mauvais goût, glauques ou ridicules. Et bien au contraire, je suis plutôt favorable. J’ai dans l’idée que trouver une manière tactile d’appréhender le monde permet aux enfants de se faire leur propre connaissance de ce que nous ne touchons pas : les organes et les maladies.
*source peluche organes de I love guts

Alors oui, j’aurais été partante pour adopter un cœur, un poumon (voir tous) pour plusieurs raisons : trouver encore un moyen de prendre conscience des organes internes que nous ne pouvons pas toucher, de, pourquoi pas, redétailler avec mon fils quel est le rôle de cet organe (devenu visuel, tactile, volumineux à part entière), comprendre son importance dans le fonctionnement du corps et la vie. Ce serait une manière de poursuivre la visite du corps humain que j’aimerais faire avec d’autres supports comme je vous le disais . Et puis pourquoi ne pas envisager permettre à un enfant de visualiser son mal, les palpitations, les poumons faibles (sans parler des maladies chroniques ou les attentes de dons d’organes).
*source peluche santé de Giant microbes

Les peluches maladies sont alors aussi les bienvenues. Moins passionnantes à mon goût que ces Moyashimon (bactéries et ferments), elles apporteraient tout de même leur lot de repère pour aller encore plus avant : la grippe, le mal d’oreilles etc… Il parait que, même si elles ne ressemblent pas toutes à grand-chose, elles sont accompagnées d’un explicatif. J’imagine assez mon enfant au lit, cloué par un mal de ventre, avec dans les bras la cause de son mal. C’est vrai que si la maladie est plus importante, le côté didactique est peut-être lissé par une sorte de mauvais goût.

mardi 9 juin 2009

Gîte pour les 6 pattes (et plus) et baves...

Quand je ne serais plus en appartement mais bien dans un chez nous avec au moins une terrasse, je me lancerais dans l’hôtellerie de luxe. Après mes envies en immobilier de lombrics, c’est un hôtel à étages et multiethnique (euh bon multi-entomologique) que j’aimerais construire.
Quelques uns sont arrivés chez nous, en vrai ou en plastique. C’est vrai que mon arachnophobie s’est arrêtée avec les manières délicates de ma maman pour les belles à huit pattes et au diamètre de plus de 3 cm. Ma peur des perce-oreilles n’a d’égale que ma haine des dermestidés et des pyrales (mythe alimentaires) qui osent élire domicile chez nous par moments. Mais à force de m’arrêter, de les regarder, de vouloir découvrir le cycle de vie, de lire certains documentaires à la demande du loupiot, je… bon j’ai finis par en comprendre l’utilité. Enfin pour certains.
Alors justement, en accompagnement d’un jardin ou d’une terrasse, proportionnellement à ma surface de verdure, je fabriquerais un hôtel vrombissant, rampant, au Sud, Sud/Est, face au soleil, le dos aux vents dominants, non loin d’un parterre et fleurs.


*source insectes auxiliaires

J’aurais lu sûrement ce livre avant, qu’il me faudra acquérir : « Le jardin des insectes, les connaitre, favoriser leur présence » de Vincent ALBOUY pour connaître par milieu les insectes bénéfiques au jardin. Je continuerais par la lecture de "Les insectes au jardin: en quête d'un jardin écologique" de Eric GRISSEL pour une vraie écologie du jardin.


J'entamerais dès le début du jardin une lutte biologique contre les dégâts causés par les ravageurs. J’attirerais une partie des insectes bénéfiques , insectes auxiliaires des jardiniers: soit les insectes polinisateurs, les entomophages parasites (qui pondent sur l’insecte ou sa larve et s’en sert de repas) et les entomophages prédateurs (qui mangent l’insecte).

*source de l’hôtel à insectes du salon de l’horticulture de Niort mars 2008, photo prise par Agnleg

Alors je serais intéressée par la procédure de fabrication de cet hôtel aux insectes et une idée des locataires attendus ici et là je prendrais les plans. Et puis après, comme une bonne hôtesse, je répartirais les nichoirs à insectes auxiliaires, préparerais les logis et les repas et témoignerais des endroits les plus propices, des avis sur le livre d’or de l’hôtel et des résidences et augmenterais peut-être le volume avec des bungalows (refuges).

*source hôtel à insectes de Natou
Il me faudra des mains travailleuses et de l’aide, et puis quelques matériaux naturels, les tiges à moelle, des pommes de pins, des branches, de la paille ou des briques … sans oublier de construire des accueils pour les auxiliaires à ailes.

*source abris spécifiques en fonctions des auxiliaires (cliquer sur le lien pour voir en gros)