mardi 16 février 2010

Une histoire de peau de bête, déguisements

C'est entre mes affinités ethnologiques et mes rêves d'être une petite sauvage que je crois m'être le plus perdue durant mon enfance. Quand quelques petites filles rêvaient aux robes couleurs du temps, moi je convoitais la peau de l'âne. Bien sûr des volants, j'en ai eu aussi, enfin un ou deux, plutôt petite fille modèle sortie de la Comtesse de Ségur. Une peau de bête à fourrure, une fausse bien sûr, la vraie étant au cas où je préparerais un exil aux pôles à faire en quasi-autarcie.

*source Milk

Une échappée dans un conte populaire que je n'aime pourtant pas, juste cette fuite dans la forêt.
*illustration de Peau d'âne de Jean A.MERCIER

Cette peau en déguisement, devenir moins conventionnelle, plus sauvage, voire devenir un peu animale: un centaure plus qu'un sphinx d'ailleurs.
Alors oui, pour carnaval j'aurais aimé la peau de l'âne ou la peau du loup, vous savez de "Max et les Maximonstres". Ce livre de SENDAK, dont je parle là, m'aurait sûrement fait vibrer en plus de mes autres livres sur les animaux sauvages dont je parle ici.


Cela donne envie de regarder une enfance, une adolescence, rêvée, une envie de réinventer ce qui n'a pas eu lieu... de photographier... La série de photo de Margaret de Lange propose ses filles avec une délectation contagieuse. Regardez donc ce billet du Boudoir des marais.

*photo Margaret de Lange

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